Le syndicat national des personnels de direction de l’Education nationale (SNPDEN) a demandé au gouvernement d’autoriser les élèves à fumer à l’intérieur des établissements afin de prévenir les risques d’attentats.
Face aux risques d’attentats, le syndicat national des personnels de direction de l’Education nationale (SNPDEN) demande au gouvernement d’autoriser les élèves à fumer à l’intérieur des établissements. C’est ce que révèle France Info, ce mardi. Le secrétaire général adjoint du SNPDEN, Michel Richard, a exposé les arguments de son syndicat, au micro de la radio : "Le rassemblement de lycéens, massivement, sur un trottoir, c’est faire porter un risque extrêmement élevé et très certainement plus élevé que la consommation de tabac", estime le syndicat.
Michel Richard explique également qu’après les attentats du 13 novembre à Paris, une circulaire demandait au syndicat "d’aménager et d’organiser la sécurité des élèves de la meilleure façon qu’il soit". "Nous avons donc à ce moment-là écrit au premier ministre pour lui demander s’il était possible de surseoir à l’article du code de santé publique qui pose l’interdiction de fumer", poursuit-il. La demande a été rejetée par la Direction générale de la santé, qui estime que "le contexte d’état d’urgence ne change rien à cette réglementation".
"Pour autant, il faut à un moment, dans un contexte particulier, savoir se prémunir du risque le plus élevé", estime-t-il. Selon le secrétaire général adjoint du SNPDEN, "un certain nombre de proviseurs n’ont d’ailleurs pas attendu le feu vert de l’Etat" et autorisent d’ores et déjà leurs élèves à fumer dans la cour.
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