L’adoption de l’accord pour limiter le réchauffement climatique est un "moment historique", salué par les chefs d’Etat et participants à la conférence sur le climat COP21.
François Hollande annonce l’engagement de la France
Le président français qui a assisté à l’annonce de l’adoption de l’accord sur la lutte contre le réchauffement climatique a annoncé que cet accord " n’est pas un aboutissement, c’est un début". Il a déclaré qu’’il fera "la proposition que les pays qui veulent aller plus vite puissent réactualiser avant 2020 tous leurs engagements". Le président français a assuré devant l’assemblée, au Bourget que "la France mettra tout en oeuvre, non seulement pour appliquer cet accord (...) mais pour accélérer le mouvement". Il a alors annoncé ses engagements et ceux de la France :
-"Je m’engage à réviser la contribution financière, notamment pour les pays vulnérables"
-"Je m’engage, au nom de la France, à réviser au plus tard en 2020 nos engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre"
Barack Obama : une avancée pour résoudre la crise climatique
C’est depuis la maison Blanche que Barack Obama s’est exprimé samedi soir. "Le problème n’est pas résolu grâce à l’accord de Paris" reconnait le président américain qui parle d’un accord "fort". Mais le texte adopté samedi au Bourget " établit le cadre durable dont le monde a besoin pour résoudre la crise climatique" a-t-il fait valoir. Il a également souligné que c’est "un tournant" dans la lutte contre le changement climatique.
Xie Zhenhua, négociateur en chef chinois
Le négociateur qui a représenté la Chine lors de la conférence sur le climat a déclaré que "C’est vrai que l’accord n’est pas parfait et qu’il faut des améliorations dans certains domaines. Cela ne nous empêche pas cependant de faire des pas en avant historiques". Il a loué l’accord adopté. C’est "un accord équitable et juste, complet et équilibré, très ambitieux, durable et efficace, et c’est un accord ayant une force juridique contraignante", a-t-il fait valoir.
Le représentant de l’Inde
Prakash Javadekar, ministre indien de l’Environnement s’est réjoui que" nous avons écrit une nouvelle page d’espoir pour sept milliards de personnes sur la planète".