Les récentes attaques en France et en Tunisie laisseront leurs empreintes dans la mémoire des Français et du monde. François Hollande a déclaré mardi que le peuple ne doit pas céder à la peur.
Le chef de l’état s’est exprimé ce jour en remettant la Légion d’honneur à quatre personnalités tunisiennes, dont Mohamed Fadhel Mahfoudh, président de l’ordre des avocats de Tunisie.
Les attentats en France et en Tunisie
Alors que le Front national a réalisé une percée historique en sortant grand vainqueur lors du premier tour des élections régionales, François Hollande n’y a fait aucune allusion, mais s’est concentré sur les récentes attaques en France et en Tunisie. L’espoir doit se porter sur le fait que le peuple ne cède pas à la peur après les attentats, a indiqué le Président de la République. Selon François Hollande sur les propos relayés par Le Figaro, les attentats en France et en Tunisie se rapportent à "même processus, même volonté de tuer, même objectif - nous diviser, nous séparer, créer un sentiment d’insécurité tel que les ferments de la guerre civile pourraient à ce moment-là se retrouver réunis".
Faire prévaloir la démocratie
Le prix Nobel de la paix 2015 attribué au Dialogue national tunisien pour sa participation à la transition démocratique depuis la révolution de 2011 sera décerné jeudi. Le locataire de l’Élysée estime que la France et la Tunisie ont l’obligation de répondre à ces attaques pareillement, "en luttant contre l’obscurantisme et en faisant prévaloir la démocratie, le droit". François Hollande a enfin évoqué la mise en place de l’état d’urgence en France après les attentats de Paris ayant fait 130 morts et selon lui, un État de droit n’avait rien à redouter de la contestation.
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