COP21 : 150 dirigeants pour trouver un accord sur le climat

Bien avant le coup d’envoi officiel de la COP21, le monde et ses dirigeants se sont rués vers Paris. Il s’agit du plus grand rendez-vous diplomatique que la France ait jamais organisé. Cent quatre-vingt quinze pays, 150 chefs d’États et de gouvernement sont attendus, dont le président américain Barack Obama, et le président russe Vladimir Poutine. Dès dimanche, Ban Ki-Moon, le secrétaire général des Nations-Unies avait été accueilli à l’Elysée. Il a été suivi par Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, puis le président chinois Xi Jinping.

Les objectifs de la COP21
Deux objectifs sont affichés : maintenir le réchauffement en deçà de 2°C et trouver au moins 100 milliards d’euros par an pour aider les plus pauvres à faire face. Actuellement, 180 pays ont déjà remis leurs engagements de réduction des gaz à effet de serre. Mais ils ne suffisent pas encore à limiter le réchauffement climatique mondial à 2°C. Reste à négocier la manière dont ces engagements vont être non seulement mis en œuvre (comment les vérifier, quelle transparence imposer aux pays) mais aussi comment les faire évoluer pour qu’ils soient encore plus ambitieux.

15 jours pour trouver un accord sur le climat
La COP21 commence officiellement ce lundi à Paris, mais elle a entamé ses premiers travaux dimanche à 17h, avec notamment une minute de silence à la mémoire des victimes des attentats de Paris. Cette grande conférence sur le climat devrait amener des solutions pour limiter le réchauffement climatique d’autant que l’année 2015 n’est pas finie s’annonce comme la plus chaude de l’histoire de l’humanité. Les négociateurs officiels de chaque pays ont ainsi pour mission d’élaborer pendant la première semaine un texte pouvant servir de base à un accord. À partir de lundi prochain, ils passent le relais à un ministre, le plus souvent celui ayant la charge de l’environnement ou du climat dans leur pays. Ces derniers ont la responsabilité de construire l’accord final. Officiellement, les négociations s’achèvent au bout de la deuxième semaine, vendredi 11 décembre.

François Hollande a plaidé dimanche pour un accord "ambitieux " et "contraignant", insistant sur une révision régulière des engagements des pays sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre.