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Nicolas Hulot, ambassadeur itinérant de François Hollande sur les questions environnementales et fervent militant écologiste, peut s’enorgueillir de réussir à faire passer un message.
"Oson !", la pétition appelant les chefs d’Etat à lutter contre le réchauffement climatique que Nicolas Hulot a lancée en octobre, a reçu plus de 630.000 signatures. Il en est de même pour son livre sur le thème qui s’est vendu à 40.000 exemplaires.
A la question si les Français peuvent s’intéresser à la COP 21 dans le contexte de l’après attentats de Paris, Nicolas Hulot a confié que la conférence ne se limite pas seulement à l’environnement mais embrasse aussi la sécurité et la paix. D’où le devoir d’implication des politiciens qui doivent véhiculer ces aspects auprès de l’opinion. L’écologiste jure que les décisions adoptées à la COP 21 auront plus d’impact auprès des Français que la présidentielle.
Le conseiller présidentiel n’est pas du même avis que d’autres militants écologistes qui fustigent les autorités d’avoir fait des attentats un prétexte pour annuler diverses manifestations en faveur de l’environnement. Il les invite à exprimer leurs idées à travers différents plateformes, comme le site www.march4me.org.
Son combat de faire adopter un mode de vie en faveur de l’écologie gagne progressivement du terrain, affirme Nicolas Hulot. D’abord le public s’engage dans le sentier dès lors qu’il comprend la cohérence de l’enjeu et du moment qu’il n’est pas économiquement pénalisé. Au niveau des Etats, 173 ont donné leur engagement. La difficulté se trouve à la persuasion des différents responsables au renoncement de l’exploitation des 70 % des réserves d’énergie fossile.
