Le président François Hollande a promis aux syndicats de l’administration pénitentiaire ce jeudi de revaloriser le salaire et les embauches .
Le détail de ces revalorisations promises ce jeudi par François Hollande doit être fixé d’ici trois mois, a affirmé Jean-François Forget, secrétaire général de l’Ufap-Unsa Justice, parlant au nom de l’intersyndicale. En ce qui concerne les embauches, il n’est pas question de créations de postes mais d’un plan de résorption des postes de surveillants vacants, dont le nombre s’élève à 1 300, a-t-il souligné sur les propos relayés par Le Figaro.
Après la manifestation des policiers et des avocats, des surveillants de prison ont manifesté leur mécontentement la semaine dernière dans le centre de Paris. Ils ont notamment dénoncé le manque d’effectifs et la violence en prison. Après cette annonce de François Hollande, les syndicats doivent désormais se mettre d’accord sur le maintien ou non du mouvement de grève annoncé pour le 5 novembre, a poursuivi Jean-François Forget.
François Hollande a par ailleurs pris des engagements pour examiner d’ici trois mois les moyens pour lutter contre la violence en prison. "Il a pris acte des 4 500 agressions, des 18 prises d’otage qui l’insupportent autant que nous", a déclaré Jean-François Forget. Tout en déplorant que "tout rentre dans nos établissements", y compris des armes.