La compagnie Air France appliquera la première partie de son plan de restructuration en 2016.
La conséquence de cette décision est le départ d’au moins un millier de personnes sur les 2.900 suppressions de postes prévues au total dans ce plan "B" d’Air France.
A la question de savoir si cette mesure, résultat de l’échec des pourparlers avec les personnels navigants et à l’origine des violences du comité central d’entreprise (CCE) du 5 octobre, était suspendue, le numéro un d’Air France-KLM a répondu par la négative. "2016 est lancé", a-t-il indiqué.
"Des mesures de départs volontaires" auront lieu pour "moins d’un tiers du total" des 2.900 suppressions de postes prévues dans le plan "B", pour la majorité en 2017, a précisé Alexandre de Juniac.
Ces mesures seront présentées jeudi prochain à l’occasion d’un comité central d’entreprise (CCE) d’Air France.
A propos des cinq salariés poursuivis pour agression, ils ont été mis à pied à titre conservatoire. Ils étaient au centre des événements de la semaine dernière. Ils ne percevront pas de salaire d’après des sources syndicales. Ces cinq salariés sont soupçonnés d’avoir molesté deux agents de sécurité et deux DRH d’Air France, le 5 octobre dernier. Il s’agit d’une première dans l’histoire de la compagnie.
Les cinq salariés d’Air France seront entendus par la Justice le 2 décembre prochain pour violences aggravées. Jeudi, ils ont reçu un courrier les informant de leur mise à pied. Mardi, ils avaient été déférés devant le parquet de Bobigny après 30 heures de garde à vue.