L’information ressort d’une étude de l’Agence pour l’emploi des cadres (Apec) menée sur l’intégration dans le monde du travail des diplômés de l’enseignement supérieur.
La difficulté des jeunes diplômés pour intégrer le monde du travail est une réalité. Un master ou une école de commerce si elle n’a pas la côte, ne vous épargne pas de la difficulté de la première embauche et de la déqualification.
Pour les Bac+5, c’est un peu plus frustrant que pour les non diplômés de l’enseignement supérieur.
Les éléments qui rendent difficile l’insertion des jeunes diplômés dans le monde du travail seraient la conjoncture, formations et choix des entreprises. Mais il existe d’autres causes venant des patrons. Ils refusent le moindre risque en exigeant des jeunes biens expérimentés.
En illustration, les ingénieurs sont plus de sept sur dix à décrocher un travail neuf mois après leur diplôme.
Si le postulat "faire des études est le meilleur passeport pour l’emploi" conserve encore un peu de pertinence, il faut aussi être réaliste : en France, les diplômés galèrent terriblement avant d’intégrer le monde du travail.