4,8 % des ménages français, aisés et habitant dans des maisons, ont déclaré avoir été victimes d’un cambriolage ou d’un vol à domicile pendant ces dernières années.
L’enquête dite de "victimation" réalisée en France tous les ans, depuis plusieurs années, par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) et l’Insee a permis de dresser le profil des personnes cambriolées. Il a été révélé que 4,8 % des ménages français, aisés et vivant dans des maisons, ont affirmé avoir été victimes d’un cambriolage, d’une tentative ou d’un vol sans effraction dans leur résidence principale entre 2005 et 2013.
Plus de victimes parmi les diplômés d’études supérieures
Sur l’ensemble de ces ménages et en fonction de leurs caractéristiques sociodémographiques, les moins touchés par le cambriolage sont souvent les personnes seules "en situation socio-économique défavorisée (inactives ou au chômage et aux revenus modestes)", a indiqué l’ONDRP. En revanche, le nombre de victimes augmente chez les couples aux revenus élevés et auprès des diplômés d’études supérieures.
Le type de logement du ménage, un facteur important
L’étude précise en outre que la proportion de victimes de cambriolage se rapporte également au type de logement du ménage. Seuls 4,2 % des ménages louant un petit appartement se disent victimes contre 5,3 % des propriétaires de grandes maisons isolées. "Les ménages propriétaires de grandes maisons individuelles sont davantage victimes" que les autres, détaille l’ONDRP.
Moins de victimes cambriolages en centre-ville
La proportion de victimes varie également selon le type de quartier de résidence. Il existe en effet plus de victimes de cambriolages dans des zones d’habitat dense ou pavillonnaire en banlieue, indique l’ONDRP. Ce dernier a constaté un manque de dispositifs de sécurité sophistiqués ou pas du tout dans ces maisons individuelles. Par ailleurs, les ménages habitant en centre-ville de forte densité ou en zone rurale "sont moins victimes que les autres", souligne toujours l’étude.