Illustration SIPA
Jusqu’ici 7 cas ont été signalés dans la ville de Montpellier. Ce qui est un taux au dessus du normal.
L’alerte a été donnée par l’Agence régionale de la santé (ARS). Depuis la mi-août, dit cette dernière, les cas de légionellose signalés sont inquiétants. Un habitant de Montpellier admis au CHU Nîmes en début de semaine est mort le mercredi.
Les 7 cas déclarés se sont produits entre le 13 et 24 août. 5 sont guéris après avoir reçu les soins, tandis que 2 sont encore restés à l’hôpital. Ces personnes ont toutes subi des enquêtes de profondeur afin de déterminer la source de la contamination.
Mais comme aucune origine précise n’a été identifiée, les autorités ont décidé d’adopter des mesures générales. Ainsi les sources de diffusion probables d’aérosols contaminés dans des espaces publics (tour aéroréfrigérantes des climatisations collectives, fontaines, brumisateurs etc.) ont été inventoriées en collaboration avec la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) et les services municipaux de Montpellier. La mairie de Montpellier a interrompu les fontaines à titre de précaution ; et jusqu’à nouvel ordre, l’utilisation de brumisateurs de terrasse des débits de boisson de Montpellier a été suspendue.
Il a été établi par contre que la contamination se fait par voie respiratoire ; par inhalation d’eau contaminée diffusée en aérosol (douche, bain bouillonnant etc.).
Les hôpitaux de la région de Montpellier et le réseau des médecins généralistes et des laboratoires ont été incités à prendre en main immédiatement tout nouveau cas de légionellose qui se présente à eux.
