Après les récents scandales de pédophilie survenus à l’école, la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a assuré que chaque académie disposera dès cette rentrée d’un référent "justice" pour "fluidifier" les relations entre l’Education nationale et la Justice.
La ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a mis l’accent sur l’application de cette mesure après les récents scandales de pédophilie à l’école. Le dispositif visant à "fluidifier" les relations entre l’Education nationale et la Justice sera mise en place en dotant chaque académie d’un référent "justice" dès la rentrée de septembre, a précisé la ministre. "Nous allons revenir très vite devant le Parlement avec (la Garde des Sceaux) Christiane Taubira (...) pour garantir la transmission automatique des informations entre Justice et Education nationale lorsqu’un agent de l’Education nationale a été condamné pour des faits de prédation auprès d’enfants", a-t-elle affirmé ce mardi.
Comme assuré par Najat Vallaud-Belkacem, des changements auront lieu dans toutes les académies dès cette rentrée scolaire. Ils concerneront notamment la mise en place d’un référent justice par académie et beaucoup de travail pour permettre la vérification des casiers judiciaires des agents. A cet effet, les méthodes de signalement ont été révisées pour qu’aucune information relative à des agressions par des agents de l’Education nationale sur des enfants n’échappe pas au ministère, a ajouté Najat Vallaud-Belkacem.
Plusieurs articles de "la loi portant adaptation de la procédure pénale au droit de l’Union européenne", adoptée en juillet par le Parlement ont été censurés par le Conseil constitutionnel. Celui qui prévoit et encadre la transmission d’informations à l’employeur d’une personne soupçonnée de pédophilie en fait partie. Selon le Conseil, cet article n’avait aucun rapport avec le projet de loi initial.