Un premier cas d’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques reconnu comme handicap par la justice

Le premier cas reconnu par la Justice française
Le syndrome d’hypersensibilité qui a atteint Marine Richard, ancienne journaliste de 39 ans, a été récemment reconnu comme un handicap grave par le tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse. En effet, la jeune femme a dû vivre recluse dans les montagnes de l’Ariège depuis 2010 pour se protéger des effets néfastes des ondes. Les autorités sont actuellement conscientes des dangers du rayonnement électromagnétique et des implantations d’antennes-relais.

Plusieurs cas d’hypersensibilité
Par rapport au cas de Marine Richard, la Justice précise que la déficience fonctionnelle de la patiente est de 85% "avec restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi". Elle a ainsi pu bénéficier d’une allocation pour adultes handicapés suite à la reconnaissance de ce syndrome d’hypersensibilité. Cette aide se matérialisera surtout sous forme d’aménagement de son logement.

Marine Richard n’est pas la seule à être atteinte de cette maladie d’hypersensibilité. En 2014, un homme de 32 ans a bénéficié d’une aide financière de la part de la maison départementale des personnes handicapées de l’Essonne. Toutefois, il ne s’agissait pas d’une décision de justice mais plutôt d’un accord à l’amiable.

Véritable maladie ou pas ?
Les médecins débattent vivement sur cette pathologie et beaucoup ne le reconnaissent pas comme étant une véritable maladie.

Le syndrome d’hypersensibilité se manifeste avec une série de symptômes divers et qui sont communs à de nombreuses autres maladies. Les victimes peuvent être sujettes à des maux de tête, de ventre, des picotements et des troubles du sommeil. D’après Etienne Cendrier, porte-parole de Robin des Toits, cette décision de tribunal de Toulouse est "un grand pas en avant pour la reconnaissance de ce syndrome d’électro-hypersensibilité  ; la Justice - comme souvent - est en avance sur les politiques". Voir plus.