Les salariés de la coopérative ouvrière SCOP-TI ont eu la surprise de voir François Hollande leur rendre visite au cours d’un déplacement à Marseille. A noter que ces personnes se sont entraidées pour sauver leur entreprise.
Une visite surprise
La visite quoiqu’éclair est symbolique pour ces ex-Fralib. En effet, au cours de ce jeudi 04 juin, François Hollande a décidé de passer les voir à Gémenos dans les Bouches-du-Rhône. Dans le cadre de cette visite, le président de la République française a prévu de dévoiler le nouveau logo de la coopérative qui porte désormais le nom de SCOP-TI. Par la suite, le chef de l’état visitera l’usine avant de participer à une signature d’accords.
Relance de la production de thé
Pour rappel, les 57 ex-salariés de la SCOP-TI (T pour "thé", I pour "infusions"), parmi les 182 que comptait l’usine d’Unilever à Gémenos, ont sauvé eux-mêmes leur entreprise par la relance de la production sous la forme d’une coopérative. Ayant repris dernièrement la production, ils ont pris la décision de dévoiler le nom de leur marque, à savoir "1.336". Ce sigle a été décidé en référence au nombre de jours de lutte contre la direction d’Unilever, ex-propriétaire de leur usine de Gemenos, près de Marseille. Début juin, SCOP-TI comptait 24 salariés en CDI et a pour objectif d’augmenter le nombre du personnel jusqu’à 50 pour l’année 2016.
La lutte autour du projet SCOP-TI
Cette coopérative se démarque par le fait qu’elle est un symbole vivant de la lutte contre les délocalisations en mai 2014. Les salariés ont réussi à avoir un accord d’un montant total de 19,26 millions d’euros de la part d’Univeler afin de monter leur projet après plusieurs jours de résistance face aux tentatives d’expulsion. Le projet avait reçu le soutien du président de la République au cours de la campagne des primaires présidentielles le 22 août 2011.