Le parti d’extrême-droite s’est toujours opposé à l’immigration en territoire européen. Marine le Pen revient sur ce fait et avoue être inquiète de la hausse du nombre de migrants ; nombre de migrants décuplés.
La hausse continuelle de la migration
Marine le Pen a évoqué ce matin que "4500 migrants" par jour en moyenne étaient arraisonnés en mer Méditerranée. Interviewée par rapport à une opération policière en cours pour l’évacuation d’un campement de migrants à Paris, Marine le Pen s’inquiète d’une possible recrudescence du nombre des migrants. Invitée sur I-télé, elle a annoncé "En ce moment, c’est 4 500 migrants arraisonnés quasiment par jour qui arrivent vers l’Union européenne. Ce chiffre va évidemment continuer à se multiplier puisqu’on a fait le choix d’arraisonner ces bateaux et de les amener nous-mêmes sur les rives de l’Union européenne plutôt que de les ramener à leur port de départ". Un chiffre énorme.
Des statistiques contradictoires
Les chiffres de l’agence Frontex tendent pourtant à contredire l’estimation de la présidente du FN. Depuis le début de l’année, plus de 45.000 immigrés clandestins ont débarqué en Italie, à l’instar de 41.243 arrivées sur la même période en 2014. Par ailleurs, il y a aussi les décès ou les disparitions en mer ( 1770 hommes, femmes et enfants confondus). Ajouté à cela, plus de 5000 migrants ont été secourus en Méditerranée depuis vendredi, toujours d’après les chiffres de l’agence Frontex.
La présidente du FN maintient pourtant ses dires. "Ce sont des centaines de milliers qui continueront à arriver en France alors que nous n’avons plus les moyens de les accueillir", a-t-elle assuré. Ces chiffres, Marine le Pen les ramène suite à un court séjour en Egypte. Elle estime que le nombre de personnes qui attendent de traverser la Méditerranée est actuellement de "1,5 million", soit de l’Égypte, soit en partant de la Libye.
La question du droit d’asile
La leader du FN revient d’ailleurs sur la question du droit d’asile donné à ces migrants mais qui reste totalement flou sachant que le cas personnel de chacun n’a pas encore été considéré. Marine le Pen demande plus de clarté sur la question et sur le droit des français qui, selon elle, se retrouve indéniablement empiété. "Maintenant, on entre quasi systématiquement dans les cases du droit d’asile. Et l’autre moitié restera comme clandestin en France. Ils seront bénéficiaires de l’Aide médicale d’Etat. On les soignera. On les logera. Il y a pas un moment ou l’humanitaire doit peut-être profiter aux Français d’abord ?", se demande-t-elle