Le nombre de français qui sont impliqués dans les filières djihadistes seraient actuellement en augmentation de 203% par rapport à 2014, d’après le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.
Des candidats venus de toute la France
Toujours dans le cadre de la lutte anti-djihadiste, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a tenu à apporter divers détails sur le profil général des français impliqués dans les filières terroristes. Le profil de ces candidats au djihadisme a été dressé suite à leur audition par la commission d’enquête sur la surveillance.
Ainsi, d’après les éléments dont le gouvernement dispose, "les candidats sont principalement originaires de six régions : Ile-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Nord-Pas-de-Calais, Languedoc-Roussillon, et Midi-Pyrénées". Ils seraient au total 1683 français qui ont été généralement attirés par le biais de sites de propagandes. De manière directe ou indirecte, ces derniers sont impliqués dans les filières irako-syriennes.
Les effectifs en détails des candidats
Depuis ce combat intensif contre les recrutements djihadistes, trente-six sites internet portant sur le sujet ont été bloqués, depuis février. "A ce jour, 457 Français, dont un très grand nombre sont jeunes, sont présents en Irak et en Syrie", a fait remarquer le ministre de l’Intérieur. Parmi ces jeunes, il y aurait 137 femmes, dont 45 filles mineures et 35 garçons.
Bernard Cazeneuve révèle également qu’ils ont été 278 volontaires à quitter la Syrie et 213 seraient de retour en France. 320 ressortissants français sont en transit vers la zone tandis que 105 y sont décédés dont huit dans des opérations suicides. Le ministre de l’Intérieur a également précisé qu’"il y a des retours encadrés de Syrie toutes les semaines, parfois tous les jours."