L’urbanisation progressive de la population mondiale est une prévision. En 2011, 80% de celle de la France est urbaine.
En trente ans la population urbaine française a progressé de 23%, soit 8.961.000 urbains de plus. Le paysage urbain français est dominé par 15 villes, à la tête duquel se trouve la capitale Paris. Les 14 autres sont reparties sur le littoral, le long des fleuves et près des frontières. Le nombre de ses habitants s’élève à 21.3 millions, 43.8% de la population urbaine. En 1982 ce chiffre était de 14.4 millions (36.4%).
L’augmentation s’explique par l’élargissement de la ville au niveau de ses périphéries. 60% de la croissance de la population urbaine sont liées à cette cause. Les 40% restantes, à la densification due à l’accueil de nouveaux habitants. Seules Rouen, Clermont-Ferrand, Amiens et Châlons-en-Champagne font exception, alors que trois-quarts des villes françaises ont connu une croissance de sa population entre 1982 et 2011.
La dynamique de la démographie des villes est liée à l’emploi. C’est ainsi que les côtes atlantique et méditerranéenne, le sud-ouest, la vallée du Rhône ou encore l’Ile-de-France ont attiré la majorité du flux migratoire, du fait que ces zones présentaient le plus d’offres d’emploi. De même, les villes de moindre étendue comme Dijon, Limoges, Besançon ou Reims ont également profité de la venue de nouveaux habitants.
Par contre celles qui ont entre 100.000 à 400.000 habitants ont connu une dynamique en décélération : 28% en 1982 et 19.3% en 2011.
Ces informations ressortent d’un rapport publié par l’Insee cette semaine