Cette année, toutes les grandes villes de France ont annoncé des augmentations de leur fiscalité locale. En cause, la baisse de la dotation de l’Etat.
La baisse de l’appui de l’Etat oblige les villes à revoir à la hausse la pression fiscale, rapporte Le Figaro. Les élus avaient tous promis que ces impôts locaux n’allaient pas augmenter durant la campagne des élections législatives en mars 2014. Certains s’étaient même engagés par écrit.
Un an plus tard, la situation est tout autre. Aux quatre coins de la France, les municipalités annoncent des hausses d’impôts locaux : +3% à Strasbourg, +4% ou 5% à Bordeaux, +5% à Marseille ou à Lyon, +10% à Lille, +15% à Toulouse.
Partout, on pointe du doigt François Hollande. Le président de la République a prévu de tailler 11 milliards d’euros en trois ans dans ses dotations aux collectivités locales dans son programme de 50 milliards d’euros de baisse des dépenses publiques. Résultat : les municipalités se retrouvent obligées à devoir faire face à des subventions publiques importantes.
Une autre explication est mise en avant : la hausse des charges incompressibles, comme la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires, décidée par l’Etat mais financée par les villes. Ce sont donc plus de 40 millions d’euros de trou qu’il faut combler sur un an à Marseille. Enfin, il y a aussi l’état catastrophique des finances, découvert après un changement de majorité, comme à Toulouse.