Le ministère a décidé de briser les chaînes sur la pédophilie suite à l’affaire du directeur d’une école à Villefontaine qui a été accusé de viols sur plusieurs enfants.
Des cas de pédophilie vérifiés
Quatre ou cinq cas présumés seraient actuellement entre les mains du ministère dans le registre de la pédophilie. L’affaire sordide entourant le viol des enfants de cette école de Villefontaine aurait "libéré la parole", comme l’a déclaré aujourd’hui la ministre de l’Education Nationale. "Un certain nombre de cas nous sont signalés parce que l’affaire de Villefontaine a d’une certaine façon libéré la parole, ce qui est une bonne chose.", a d’ailleurs affirmé Najat Vallaud Belkacem. Malgré le peu de détails que la parlementaire a avancé par rapport à ces quatre ou cinq présumés cas, elle a toutefois tenu à préciser que rien n’était traité à la légère. Le parquet se chargera donc de tout vérifier pour statuer sur ces accusations de viols et de pédophilies.
Des suspensions et interpellations déjà en cours
L’affaire verse dans le sérieux, ce 1er avril, le rectorat de Rennes vient d’annoncer la suspension "immédiate" d’un professeur d’éducation physique et sportive. Le procureur avait informé l’administration du fait que cet homme ait déjà été condamné en 2006 "pour détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique". Une fédération de parents d’élèves avait averti l’Education Nationale. Il semblerait donc que le cas de Villefontaine ne soit pas isolé, comme l’annonce à regret Najat Vallaud-Belkacem.
Le second problème serait une question de communication sachant que la justice ne transmet pas à l’Education nationale les condamnations pour pédophilie qui sont plus fréquentes. Le ministère de la justice et celui de l’Education Nationale se donnent la main pour mener actuellement une double enquête administrative sur les faits qui se sont déroulés en Isère. Les conclusions sont d’ailleurs attendues ce 30 Avril.