Les routes françaises continuent d’être le théâtre d’accident mortel. Une hausse de 6,7% du nombre de décès a été constatée en février par rapport à la même période de l’année dernière.
Cette nouvelle hausse ne fait que confirmer la hausse observée en 2014, la première depuis 12 ans. Bien que les chiffres soient mauvais en 2014, les autorités restent confiants et maintiennent l’objectif de faire descendre à 2 000 le nombre de morts d’ici 2020.
Nombre des accidents corporels en baisse
D’après l’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière (ONISR) dans un rapport publié ce jeudi, 240 personnes sont décédées suite à un accident routier en février 2015 contre 225 en février 2014. Mais bonne nouvelle, le nombre des accidents corporels a diminué allant de 4 079 en février 2014 contre 3 695 le même mois de cette année, soit une baisse de 9,4%. Dans la foulée, l’ONISR a relevé une baisse de 8,7% du nombre de personnes blessées avec 4 631 personnes blessées le mois dernier contre 5 074 en février de l’an passé.
Automobilistes, cyclistes et piétons les plus concernés
Sur douze mois, entre mars 2014 et février 2015, le taux de mortalité routière a connu une hausse de 5,1% comparé à la même période de l’année précédente. "Cette hausse concerne principalement les automobilistes, les cyclistes et les piétons. En revanche, la mortalité des usagers à moto semble se stabiliser ces derniers mois alors que celle des cyclomotoristes (utilisateurs d’un deux-roues motorisé, dont la cylindrée n’excède pas 50 cm3 - ndlr) renoue avec la baisse", a expliqué l’ONISR sur Le Point.
Le plan de lutte du gouvernement
Dans le but de freiner cette augmentation alarmante, le gouvernement a dévoilé fin janvier un plan de lutte en 26 mesures. Il comprend entre autres un abaissement du taux d’alcoolémie légal, l’augmentation du nombre de radars à proximité des feux de circulation ou encore une interdiction des oreillettes, casques et écouteurs au volant pour que les conducteurs soient plus attentionnés. Concernant spécialement les piétons, il sera bientôt défendu de garer sa voiture à une distance moins de cinq mètres avant les passages piétons.