Manuel Valls : L’épidémie de grippe a été traitée au bon moment

En pleine phase de décroissance
L’épidémie de grippe aurait été traitée avec "détermination" et "au bon moment" par les pouvoirs publics, soutiennent fermement le Premier ministre et la ministre de la Santé. La phase de décroissance est d’ailleurs à ses débuts, actuellement, avec une tendance plus marquée à Paris par rapport aux autres régions de province, a indiqué le locataire de Matignon qui a également évoqué une "période de reflux".

De son côté, la ministre a parlé des situations dans "certains établissements de province particuliers" qui serait "tendue". Le plan Orsan (Organisation de la réponse du système de santé en situations sanitaires exceptionnelles) restait toujours en vigueur dans ces localités, selon les consignes de la Ministre.

Une épidémie plus forte cette année
L’épidémie de grippe est "particulièrement forte cette année, la plus importante de ces cinq dernières années. 2,5 millions de personnes ont été touchées cet hiver, c’est 500.000 cas nouveaux chaque semaine, donc chacun peut se rendre compte, (...) ce que cela nécessite comme engagement et comme organisation", a souligné Manuel Valls.

Alors que les urgentistes de l’Amuf déplorent une mauvaise anticipation du pouvoir public, Marisol Touraine a expliqué que les réponses ont été adaptées "en fonction de ce qu’on observe sur le terrain", précisant dans la foulée que les premières instructions ont été lancées "dès la fin du mois de janvier". Elle a alors lancé que l’épidémie est "d’ampleur européenne"

Le premier ministre a pour sa part expliqué que "quand il y a ce type de pic (...), il y a effectivement une augmentation des décès, notamment des personnes âgées qui ont déjà d’autres pathologies (et) qui sont fragiles". Il a alors promis la transparence des chiffres sur les décès causés par la grippe.