Le contexte mondial devrait amener à une embellie de l’emploi pour 2015. François Hollande devrait pouvoir rattraper son retard depuis son accession au pouvoir.
TF1 rapporte que cette année est celle dont le gouvernement compte voir fléchir le chômage sous l’effet combiné de ses politiques et d’une conjoncture internationale plus favorable. "Il n’y a pas de montée inexorable du chômage", déclarait au début du mois le président François Hollande, qui depuis son accession au pouvoir en mai 2012, n’a pas pu empêcher l’apparition de 572.500 chômeurs supplémentaires.
A la fin de l’année dernière, le service public de l’emploi recensait 3,496 millions de chômeurs sans activité en métropole, un record. En y mettant ceux qui ont une activité réduite, 5,52 millions de personnes figuraient sur les listes de Pôle Emploi, tout le territoire pris en compte. Les plus affectés par l’augmentation demeurent les plus de 50 ans, dont le nombre a grimpé de 10,4% en 2014 pour aller au-delà de 820.000 personnes, et les chômeurs de longue durée, qui représentent 40% d’entre eux. L’effectif de ces derniers a augmenté de près de 10% en 2014.
Face à la gravité de la situation, le ministre du Travail François Rebsamen a adopté un plan contre le chômage de longue durée, avec principalement des formations à la charge de l’Etat pour les demandeurs d’emploi porteurs d’un projet éligible au Compte personnel de formation (CPF).
Depuis début janvier cependant, M. Rebsamen dit espérer sur l’amélioration du contexte économique pour un retour de la croissance et donc l’emploi. Il affirme que les indicateurs comme "la baisse des prix du pétrole", de l’euro, la politique de la BCE (Banque centrale européenne), "le plan Juncker" d’investissement européen "montrent qu’on peut être plus optimiste qu’en 2014".