Suite aux attentats survenus récemment à Copenhague, Manuel Valls a réitéré son soutien à la communauté juive de France tout en dénonçant une menace qu’il désigne désormais d’"islamo-facisme."
Avec les deux fusillades de Copenhague, les attentats de Paris au début de l’année et la profanation d’un cimetière juif dans le Bas-Rhin, le premier ministre Manuel Valls parle pour la première fois d’"islamo-facisme". Il a une nouvelle fois appelé les Juifs à rester en France.
La force dans l’unité
Il faut abandonner la peur et la division pour combattre l’islamo-facisme, estime Manuel Valls. "L’unité doit être notre force", a-t-il déclaré sur RTL en rappelant toutefois l’importance de poser tous les problèmes dont la lutte contre le terrorisme, la mobilisation de la société autour de la laïcité, mais aussi la lutte contre l’antisémitisme.
Les Français juifs en France
Le Premier ministre a une fois de plus affirmé que la France "ne (voulait) pas" le départ des juifs de France en Israël en regrettant les propos du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu incitant les juifs européens à rejoindre l’Israël. Le locataire de Matignon a donc adressé le message suivant aux Français juifs : "la France est blessée comme vous, et la France ne veut pas votre départ. Elle vous dit une nouvelle fois son amour, son soutien et sa solidarité." Manuel Valls a insisté sur la force de cet amour sur les actes de haine en soulignant que "la place des Français juifs, c’est la France".
"Il faut s’habituer à vivre avec cette menace"
Mr. Valls a en outre assuré la prolongation du plan Vigipirate autant que cela soit nécessaire, "tant que la menace (terroriste) reste élevée". Les Français ont le droit de connaître la vérité estime le premier ministre qui poursuit en disant : "il faut s’habituer à vivre avec cette menace terroriste". Celle-ci est selon lui le résultat d’organisations internationales barbares comme l’Etat islamique ou Al-Qaïda. Il a également cité ces individus radicalisés sur le sol français, qui sont des citoyens du pays et qui à tout instant peuvent braquer leurs armes, leurs couteaux, leurs armes à feu, "contre nous, contre des militaires, contre des citoyens".