L’année 2014 est sombre pour l’emploi. L’embellie économique pour 2015 ouvre cependant une meilleure perspective.
Libération rapporte que pour 2014 la croissance française a été faible, à +0,4%, et l’emploi est passé par une nouvelle année sombre avec 67.600 suppressions nettes de postes (-0,4%), d’après les chiffres publiés vendredi par l’Insee.
Et malgré une baisse significative des investissements, le gouvernement déclare que les "conditions sont réunies" pour un redémarrage de l’activité en 2015. Le ministre des Finances Michel Sapin allant jusqu’à affirmer que la croissance sera "à partir de 1%" en 2015 et donc la perspective de création d’emploi est envisageable.
Le PIB a augmenté de 0,4% en 2014, comme en 2013, d’après l’Insee, en présentant une année particulièrement en dent de scie : stabilité au premier trimestre, baisse de 0,1% au deuxième, rebond de 0,3% au troisième et ralentissement à 0,1% au dernier. Comparativement, l’économie allemande, elle, a enregistré une croissance de 1,6% en 2014, et celle de l’Italie a reculé de 0,4%.
"C’est évidemment encore trop faible mais les conditions sont réunies pour permettre un redémarrage plus net de l’activité en 2015", a indiqué M. Sapin juste après l’annonce du chiffre français pour 2014.
Pour 2014, l’emploi a été handicapé par cette faible croissance, avec 67.600 de postes supprimés. Seul le secteur tertiaire (hors intérim) est dans le vert, avec 15.700 créations. La situation dans l’industrie (-1,2%) et dans la construction (-3,1%) a poursuivi un cheminement en baisse.
L’Insee table également sur une situation de l’emploi légèrement meilleure en 2015, surtout grâce aux effets du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) et des autres innovations introduit par le Pacte de responsabilité. Mi-décembre, l’institut évaluait leur impact à 80.000 emplois en 2015.