La France est sur le qui-vive. La vigilance a d’abord été concentrée au niveau de la capitale.
A la suite de l’attaque du siège de Charlie l’Hebdo faisant 12 morts, Le Figaro rapporte que le Premier ministre Manuel Valls a décidé de relever le plan Vigipirate au niveau "alerte attentats", le niveau le plus élevé, sur "l’ensemble de la région Ile-de-France".
Le plan Vigipirate, qui relève du Premier ministre et associe tous les ministères, est pourvu depuis 2014 de deux niveaux : le niveau "Vigipirate" simple et le niveau "alerte attentat", qui correspond à "une menace imminente".
"Organes de presse, grands magasins, lieux de culte et transports" sont de ce fait placés sous "protection renforcée". Le Parisien de préciser que "les organes de presse, les lieux de culte et les transports, ainsi que les grands magasins, où 140 000 personnes sont attendues ce mercredi pour le premier jour des soldes (100 000 un jour ordinaire".
Ce plan signifie donc que " Toutes les forces disponibles sont mobilisées et des renforts civils et militaires seront déployés dans le cadre du plan Vigipirate ». Matignon précise que « tous les moyens sont mis en œuvre pour identifier, traquer et interpeller les auteurs".
"Le plan Vigipirate est un des outils du dispositif français de lutte contre le terrorisme. Il se situe dans le champ de la vigilance, de la prévention et de la protection (…) Il s’agit d’un dispositif permanent qui s’applique en France et à l’étranger, et à tous les grands domaines d’activité de la société (les transports, la santé, l’alimentation, les réseaux d’énergie, la sécurité des systèmes d’information…). Il vise à associer tous les acteurs de la Nation susceptibles de contribuer à la vigilance et à la protection contre la menace terroriste : l’Etat, les collectivités territoriales, les opérateurs, les citoyens" (Wikipédia).
Il a pour objectif : " [1] d’assurer en permanence la protection des citoyens, du territoire et des intérêts de la France contre la menace terroriste ; [2] de développer et maintenir une culture de vigilance de l’ensemble des acteurs de la Nation, afin de prévenir et de déceler le plus en amont possible toute menace d’action terroriste ; [3] de permettre une réaction rapide et coordonnée en cas de menace caractérisée ou d’action terroriste, afin de renforcer la protection, de faciliter l’intervention, d’assurer la continuité des activités d’importance vitale, et donc de limiter les effets du terrorisme" (ibid.)