Le vice-président du Front National s’est exprimé sur les drames de Joué-lès-Tours et Dijon, évoquant des actes de terrorisme, "conséquences de l’islamisme radical".
Si pour les enquêteurs, l’hypothèse terroriste a été écartée pour les actes de Joué-lès-Tours et Dijon, Florian Philippot lui avance des actes "évidemment terroristes". Sur France Info, le vice-président du FN martèle sa position. "Qu’il n’y ait pas de lien entre eux formellement, oui, bien sûr, mais vous savez qu’aujourd’hui le terrorisme peut s’exprimer d’une autre manière, par des actes individuels. Nous avons trois actes différents mais je crois que Dijon et Joué-lès-Tours en tout cas relèvent clairement d’une conséquence de l’islamisme radical", dénonce-t-il.
"On doit rester prudent mais on doit ouvrir toutes les hypothèses, ne rien fermer pour des raisons simplement idéologiques. Je veux bien la psychologisation de tout mais à ce moment-là on va nous expliquer qu’il suffisait que Ben Laden aille voir un psy, que cela aurait tout réglé.... C’est plus compliqué que cela, il y a derrière cela une idéologie fanatique, il faut donc prendre des mesures", a également déclaré le vice-président du FN.
Mardi dernier, Florian Philippot a par ailleurs soutenu la déclaration de Marine Le Pen qui évoquait également le terrorisme. "Elle a parlé de terrorisme avec raison. Nous ne faisons pas une enquête en une heure alors que les gouvernements ont les jambes qui flageolent face au terrorisme islamique", avait-il déclaré sur RTL. Pour Florian Philippot c’est un islamisme radical en lien avec l’immigration, "ne pas le reconnaître, c’est être en dehors du monde".