Après l’attaque, samedi, d’un commissariat à Joué-lès-Tours, les policiers doivent désormais porter leur gilet pare-balles dans les commissariats. Les instructions sont de niveau national et de niveau local.
La police est ciblée, commente le site 20minutes.fr aujourd’hui. Mais elle n’est pas la seule, tous les services de l’Etat ont été appelés à une "extrême vigilance", hier, par François Hollande, au lendemain d’un week-end marqué par l’attaque d’un commissariat à Joué-lès-Tours.
Il s’agit d’"un acte terroriste", selon les autorités. L’agresseur, âgé de 20 ans, a été abattu après avoir tenté de tuer à l’arme blanche des policiers.
Les préfets et les policiers ont reçu du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, des consignes de sécurité.
"On ne fait pas de garde statique. En revanche, il est demandé de fouiller les sacs par exemple à l’entrée, ou de redoubler d’attention autour des commissariats", explique un policier. Les mêmes consignes ont été passées pour les gendarmeries.
Deux types de recommandations ont été diffusés, certaines sont de niveau national, d’autres de niveau local. "Elles concernent aussi bien les policiers et gendarmes qui patrouillent en voie publique que l’accès aux établissements", explique le ministère de l’Intérieur.
Parmi les mesures prises figure celle d’utiliser "les moyens de protection personnelle et individuelle". "Les policiers doivent porter leur gilet pare-balles au sein même des locaux", détaille un syndicaliste policier dans les Hauts-de-Seine. Par ailleurs, à l’accueil, les policiers doivent être au minimum deux.
Outre les policiers, ce sont tous les acteurs de la sécurité de l’Etat qui sont potentiellement une cible. Bernard Cazeneuve a d’ailleurs demandé au directeur général de la sécurité civile et de la gestion de faire en sorte que les mêmes mesures soient prises "afin de garantir la sécurité des policiers municipaux et des sapeurs-pompiers, également exposés en raison de leur tenue d’uniforme".