Après l’attaque terroriste sur les agents de commissariat de la banlieue de Tours, le président français a appelé à l’extrême vigilance, notamment en ces périodes de fêtes.
Trois agents de police ont été grièvement blessés suite à l’attaque de Bertrand Nzohabonayo, un fanatique de l’islam radical. L’affaire avait été saisie par plusieurs organismes anti-terroristes. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve avait également annoncé avoir renforcé les mesures de sécurité. Ceux-ci seront valables pour les policiers, les gendarmes mais également les voies publiques.
Au cours d’un discours sur l’affaire Joué-les-Tours, François Hollande avait lui, appelé, à l’extrême vigilance de l’état. Pour le président français, la position de l’exécutif peut se résumer en "trois mots : solidarité, vigilance et action". Il a notamment rappelé que "l’on ne devait pas céder à la panique" face à ces événements, rapporte le Figaro.
Le meurtrier qui a été abattu par un quatrième agent de police en arguant la légitime défense n’a pas pu délivrer ses contacts. Toutefois, on remarque une forte influence de l’islam radicale dans ses habitudes. Après avoir regardé son profil sur les réseaux sociaux ainsi que ses publications, les autorités tentent actuellement de remonter le fil de ses contacts.
Le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, avait déclaré un peu plus tôt, que les motivations de l’agresseur étaient encore inconnues. Il a demandé à ce que chacun n’aille pas "tirer des conclusions hâtives" sur l’affaire.