Le gouvernement s’est saisi de l’agression de Créteil pour lutter contre l’antisémitisme et le racisme en général.
Selon Francetv, Manuel Valls a déclaré qu’"On manque d’indignation dans notre société" face au racisme et à l’antisémitisme le dimanche 7 décembre, sur le plateau du journal de 20 heures de France 2. Le Premier ministre est intervenu par rapport à l’agression antisémite survenue à Créteil (Val-de-Marne). C’est "un crime abominable [et] Ce n’est pas ça la France", a-t-il poursuivi.
"J’ai été étonné qu’il n’y ait pas plus de mobilisation hormis celle de ce matin [dimanche] à Créteil (...) Nous ne pouvons pas accepter la banalisation des mots racistes, des injures", a ajouté Manuel Valls. Il a ensuite évoqué qu’il n’avait pas eu "beaucoup de soutiens" lorsqu’il a voulu faire taire Dieudonné.
Le chef du gouvernement a exprimé son souhait de voir plus d’indignation et de condamnation face à toutes les reformes de racisme. De l’indignation issue non pas seulement de personnalités publiques mais plus largement des intellectuels et de la population en général.
Le lundi 1er décembre vers 12h 30, à la porte d’un appartement du quartier du Port, tout près du lac de Créteil, on sonne à l’appartement d’un jeune couple. La jeune femme ouvre ; elle tombe sur trois loubards cagoulés et gantés. Les trois raflent ce qui était à portée de leur main, réclament les cartes de crédit des victimes et violent la fille. Vers 13h40, les agresseurs quittent les lieux. Au cours de l’infraction, les trois hommes évoquent le choix de leur proie en raison de leur origine juive, censée être synonyme d’opulence. Quelques heures plus tard la police appréhende deux des agresseurs.