Parce que les femmes disposeraient des meilleures études, avec plus de diplômes et de qualifications, elles devraient gagner plus que les hommes. La situation est tout autre selon l’Organisation internationale du travail (OIT).
La question des inégalités salariales est de nouveau sur le tapis dans le dernier rapport publié par l’OIT ce vendredi 5 décembre. Dans le contexte actuel, les femmes qui sont mieux formées, plus expérimentées et plus productives, perçoivent moins que les hommes. "Dans son dernier rapport annuel sur le travail dans le monde (en anglais), publié le 5 décembre, l’Organisation internationale du travail (OIT) pointe du doigt les inégalités de traitement dans le monde du travail entre les hommes et les femmes" a-t-on appris dans l’édition de Francetv Info.
Le cas des pays de l’Europe comme en Russie ou celui du Brésil illustrent bien la situation d’après l’OIT. Les salaires des femmes ne s’accordent pas à leurs curriculums vitae évalués meilleurs que ceux des hommes. "Dans les 26 pays européens étudiés, les femmes seraient, en effet, en droit d’attendre, en moyenne, des salaires 0,9% plus élevés que ceux des hommes sur la base des critères retenus", précise le rapport. Toutefois, ils se trouvent actuellement à un niveau inférieur de 18,9%.
C’est aux Etats-Unis que l’écart entre les inégalités salariales est le plus important même si elles existent au sein de 38 pays sur lesquels porte l’enquête. Le document annuel de l’OIT révèle également que quand un homme perçoit 100 dollars (80 euros), une femme n’en gagne que 64,20 (51,8 euros). Néanmoins, la tendance est inversée aux Etats-Unis car les hommes produisent plus, possèdent plus de diplômes et sont également plus expérimentés.