A l’approche du 1er novembre, aucun dispositif particulier ne sera déployé face au phénomène des clowns agressifs.
Selon Europe 1, cela fait plusieurs semaines que la France connaît le phénomène des clowns "agressifs". Pour prévenir des agressions en série dans sa commune, un maire de l’Hérault a adopté mercredi un arrêté municipal prohibant tout déguisement de clown pendant la nuit d’Halloween.
Dans les autres communes, aucun recours à un dispositif particulier n’est signalé. Dans six municipalités (Douvrin, Péronne et Beauvais, dans le nord ; Agde et Marseillan, dans le sud ; Colmar, dans l’est) où des cas ont été signalés, la célébration du 1er novembre sera comme chaque année. Il en est de même pour la préfecture du Nord, département où est apparu le phénomène en France.
Au niveau de la gendarmerie nationale, les agents ont été sensibilisés sur les risques en leur demandant de redoubler de vigilance à la vue d’un clown. Toutefois, un fait inquiète les militaires : il est apparu sur les réseaux sociaux de nombreuses pages intitulée "BAC : Brigades anti-clown". Ils incitent à patrouiller dans les rues et à prendre en chasse les clowns.
Dès l’apparition des premiers signalements, la police a considéré l’ampleur du phénomène en publiant des communiqués sur Facebook. "Ces derniers jours, de nouvelles apparitions de clowns ont été signalées, tandis que de nombreux groupes se sont formés pour les pourchasser", déclarait ainsi la police lundi dernier.
La police rappelle également que, "qu’il s’agisse de clowns ou de chasseurs de clowns, les personnes qui participent à ce phénomène peuvent tomber sous le coup de la loi" que ce soit pour "port d’arme", "agressions", "violences aux personnes", ou "incitation à commettre un crime ou un délit".