Sivens : l’exécutif appelle à la responsabilité et à l’apaisement

Depuis la mort de Rémy Fraisse dans l’affaire du barrage de Sivens, le duo exécutif Hollande-Valls est pointé du doigt par les écologistes. C’est dans l’urgence que les deux socialistes ont tenu à se défendre face aux accusations lancés contre eux ce mardi matin. En marge d’une visite dans un atelier d’écriture à Paris, François Hollande a tenu à déclarer, « quelles que soient les circonstances, quand un jeune disparaît, la première des attitudes, des réactions, c’est celle de la compassion. C’est pourquoi j’ai appelé son père ce matin  ».

En effet, les écologistes avaient reproché au président de la république son manque de réaction face à la mort de Rémy Fraisse. Dans son discours, le président a promis de veiller personnellement à ce qu’une solution soit trouvée « sur ce qui s’est passé durant cette manifestation qui a été violente ». Pour lui, « il y a une responsabilité que chacun doit avoir, dans son expression  ». Et d’ajouter, «  je n’accepte pas qu’en France, on se déchire sur un drame humain ».

De son côté, Manuel Valls a réagi quelques secondes après la prise de parole de François Hollande. Quoiqu’ayant tenu pratiquement le même discours que le locataire de l’Elysée, le premier ministre a tout de même jugé, « tous les propos publics excessifs ne contribuent pas à l’apaisement ». «  J’ai entendu des mises en cause qui ne sont pas à la hauteur du drame que nous connaissons  », a-t-il également ajouté dans des propos rapportés par le Figaro.