Un avion en provenance de Londres a été bloqué dimanche soir à l’aéroport de Nice. Les autorités suspectaient un cas d’Ebola.
Selon les informations relayées par Nice Matin, les passagers d’un avion d’Easyjet ont dû être placés en quarantaine à l’aéroport Nice Côte d’Azur. Le vol reliant Londres-Stansted et Nice aurait fait un arrêt à Lyon pour débarquer un passager malade. Un cas d’Ebola a été évoqué mais selon de sources concordantes, il s’agissait d’un cas de méningite.
Une journaliste britannique présente à bord de l’avion expliquait sur Twitter : "Nous avons atterri à Nice mais les autorités françaises ne veulent pas nous laisser sortir de l’avion à cause d’un cas de méningite suspecté sur un vol réalisé plus tôt". Le passager suspecté d’être contaminé par le virus se serait plaint de maux de tête et "était trop malade pour voyager", confirmait la journaliste.
Une autre passagère témoigne sur Nice Matin "Juste après l’atterrissage, on nous a demandé de nous rasseoir. Puis on a vu arriver les gendarmes et les pompiers, et on nous a expliqué qu’il y avait eu un cas de méningite à bord du vol précédent". Selon les autorités aucune panique n’a été ressentie à bord, "les gens étaient surtout agacés par la longue attente". En effet, selon Nice Matin, les passagers n’ont pu descendre de l’avion que vers 23h30 alors qu’il avait atterri vers 9 heures du matin. Ils étaient accueillis par les sapeurs-pompiers.
Une autre suspicion d’Ebola a été également constatée samedi soir à Dijon. Un bus de la compagnie Eurolines suspecté d’abriter un malade d’Ebola avait été intercepté, rapporte le quotidien régional Bien Public. Les passagers ont été amenés au CHU de Dijon (Côte d’Or) pour un dépistage, qui s’est révélé négatif pour tout le monde. Le bus, immatriculé en Italie, a pu reprendre la route et rejoindre sa destination, Paris.
Ces deux suspicions ont été finalement levées. A l’heure actuelle, le gouvernement prévoit des contrôles accrus dans les aéroports français et au départ des aéroports de Guinée, du Liberia, et du Sierra Leone, où l’épidémie a déjà fait plus de 4 000 morts.