En France, c’est la population des hypocondriaques qui semble la plus sévèrement touchée, psychologiquement, par l’épidémie. Le cap des 10 000 cas a été franchi aujourd’hui.
L’épidémie de fièvre hémorragique Ebola fait des ravages chez les hypocondriaques français, commente aujourd’hui le site ledailyberet.fr. La paranoïa vient en effet de rentrer dans sa phase pandémique avec le franchissement du cap fatidique des 10 000 cas.
Les réseaux sociaux sont, preuve à l’appui, les principaux vecteurs de transmission. De l’avis des experts internationaux, la croyance d’avoir attrapé l’Ebola se transmet principalement via les réseaux sociaux, Facebook en tête.
« Un seul message simpliste sur les dangers du virus posté sur Facebook peut contaminer une centaine de personnes. Si les individus contaminés partagent ce message, la progression devient exponentielle » prévient un expert reconnu.
L’exemple d’Emilie, âgée de 31 ans, cité par ledailyberet.fr est parlant.
Elle a commencé à ressentir les premiers symptômes de la maladie quelques secondes seulement après avoir lu une publication alarmiste sur Facebook, confirmant la contagiosité extrême de la croyance d’avoir attrapé l’Ebola.
« J’ai parlé à Abdou ce matin et m’a postillonné au visage !! Je me sens faible. Je tousse. C’est sûr à 90% : j’ai choppé l’ébola. Ceci est sûrement mon dernier message. Adieu. », disait la jeune femme sur sa page Facebook.
Selon les experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les mesures suivant peuvent aider à éviter d’être contaminé par l’impression d’avoir attrapé l’Ebola : Premièrement, se méfier des réseaux sociaux. Ensuite, faire usage de bon sens, et enfin, partager les publications les plus rationnelles et scientifiquement crédibles. Dans tous les cas, les experts rappellent toujours que le risque zéro n’existe pas.