Le petit Titoaun est le né le 31 août, alors qu’il était prévu pour le 18 décembre. Victime d’une hémorragie interne, il aura forcément des séquelles.
C’est par une question rapportée par le site 20minutes.fr que le professeur Roger Gil de l’hôpital de Saintes (Charente-Maritime) a résumé la situation du petit Titouan : « Quelle est la bonne décision ? Voilà tout le sujet… ». Le bébé est né le 13 août, alors qu’il était attendu pour le 18 décembre, Mélanie, sa mère n’était alors qu’à cinq mois et demi de grossesse.
Ce très grand prématuré pesant 900 grammes se trouve depuis sa naissance constamment en soins. Mais étant victime d’une hémorragie interne, il aura, quoi qu’il advienne, des séquelles, raison pour laquelle ses parents ont demandé que l’on arrête les soins. Ce que le personnel soignant refuse pour le moment.
Sur France Info, Mélanie, sa maman témoigne : « On l’a vu pleurer. Il s’agite. Il souffre ». Ce à quoi le personnel soignant répond : "Ne vous inquiétez pas, il ne souffre pas, on le sédate". Mélanie insiste : " Mais nous ne voulons pas cette vie-là pour notre fils ".
Le professeur Roger Gil assure que "le pronostic est difficile ". Le spécialiste avoue qu’ « on est dans une situation de dilemme. Bien sûr, nous avons des outils pour savoir. Mais ce sont des outils statistiques. Et là, nous avons devant nous une vie. Une vie dans toute sa singularité… »
L’équipe médicale a émis, vendredi dernier, un avis collégial de maintien en vie du bébé en demandant un second avis au groupe éthique de réanimateurs de l’hôpital Antoine-Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine), un avis qui devrait être communiqué aux parents aujourd’hui.