Dans un entretien accordé au Nouvel observateur, le chef de l’Etat revient sur l’attaque de Valérie Trierweiler se rapportant à un propos méprisant qu’il aurait tenu envers les pauvres…Le président avoue en être blessé.
François Hollande se sent blessé par les insinuations rapportées par son ex-campagne, selon Le Nouvel obs. Dans son livre, "Merci pour ce moment", Valérie Trierweiler raconte que le président français "n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé : "les sans-dents", très fier de son trait d’humour.’"
N’acceptant pas ces propos qu’on lui prête, François Hollande réagit, pour la deuxième fois."Cette attaque sur les pauvres, les démunis, je l’ai vécue comme un coup porté à ma vie tout entière. […] Dans toutes mes fonctions, dans tous mes mandats, je n’ai pensé qu’à aider, qu’à représenter ceux qui souffrent. Je n’ai jamais été du côté des puissants, même si je ne suis pas leur ennemi, mais je sais d’où je viens […] Oui, j’ai rencontré des gens dans les pires difficultés, usés par la vie. Ils avaient du mal à soigner leurs dents. C’est le signe de la pire misère. Ces gens, je les ai côtoyés, aidés, soutenus.", a-t-il annoncé avec un air triste, rapporte Le Nouvel obs.
François Hollande se défend et affirme qu’il lui est impossible d’avoir tenu des propos méprisant envers les pauvres, pour la simple et bonne raison que ses racines se trouvent dans cette France d’en bas. "Mon grand-père maternel, petit tailleur d’origine savoyarde, vivait avec sa famille dans un modeste deux-pièces à Paris. Mon grand-père paternel, lui, était instituteur, issu d’une famille de paysans pauvres du nord de la France. Et vous croyez que je pourrais mépriser le milieu d’où je tiens mes racines, ma raison de vivre ?’", martèle-t-il.
Le locataire de l’Elysée avoue alors : "Ce que je vis en ce moment n’est pas agréable, mais que voulez-vous ? Que j’aille pleurer sur mon sort devant les Français, que je pleurniche ? […] Je veux rester dans l’authenticité de ce que je suis. Je n’ai jamais triché, jamais cherché à faire croire que j’étais quelqu’un d’autre que ce que je suis. […]". "Mais je ne veux pas qu’on puisse dire ou écrire que je me moque de la douleur sociale, car c’est un mensonge qui me blesse.’’, a-t-il conclu.