François Rebsamen a indiqué mardi qu’il n’avait pas l’intention de "stigmatiser les chômeurs" mais de "rappeler la loi" lorsqu’il demanda à Pôle Emploi d’accentuer les contrôles sur les recherches réelles d’emploi.
Suite aux bruits provoqués par son allocution mardi matin sur i-TELE, le ministre français du travail, François Rebsamen défend son idée. Rappelons que le ministre avait demandé à Pôle Emploi de "renforcer les contrôles pour vérifier que les chômeurs cherchent bien un emploi". Dans la soirée, François Rebsamen est intervenu sur RTL pour donner des explications en rappelant que les chômeurs ont "des droits et des devoirs".
Face au tollé suscité par ses propos, François Rebsamen de déclarer "je ne comprends pas l’emballement médiatique". Le ministre du Travail a insisté en martelant "quand la gauche est là, elle ne harcèle pas les chômeurs". Je ne demande que l’application de la loi". Un entourage du ministre a apporté une précision à l’AFP sur les récits de L’express quant à l’idée que "ces contrôles existent déjà" et qu’"aucun nouveau dispositif n’est prévu". Cette même source de renforcer que "les demandeurs d’emploi ont droit à un accompagnement de qualité, à un niveau de protection sociale, d’indemnisation, mais ils ont aussi le devoir de rechercher un emploi ou de se former pour en retrouver un. Il est normal que Pôle emploi les contrôle".
D’après le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, qui a défendu le ministre : "François Rebsamen n’a pas stigmatisé les chômeurs". Son expression "a été peut-être un peu malheureuse" et "au-delà de ce qui est sa propre idée des choses". Pour défendre son idée, il a lancé que "c’est une façon d’apporter des réponses efficaces à ce problème" soulignant qu’ "On a déjà mis en place des formations prioritaires - c’est le plan 100.000 - mais peut-être qu’il faut les affiner, les démultiplier. Et les contrôles doivent servir à ça."
Rappelons que le plan "100.000 formations prioritaires pour l’emploi" a été lancé pendant l’été 2013 et il a été conçu pour guider les chômeurs vers des secteurs qui recherchent de la main d’œuvre.