Guillaume Thomas, 15 ans, est devenu au mois de juillet le plus jeune bachelier de l’académie avec une mention très bien. Il risque pourtant de redoubler sa terminale.
Guillaume Thomas est préoccupé par son avenir, alors que les nouveaux bacheliers comme lui profitent des vacances bien méritées, rapporte le site ladepeche.fr. Il risque en effet de se retrouver sur les bancs de la terminale, malgré son baccalauréat en poche avec une mention très bien. Le jeune Maonclarais avait poursuivi son objectif tout au long de l’année : « J’ai bossé dur pour y arriver, même si pendant l’année j’étais un peu en roue libre je me suis battu pendant les épreuves pour gagner cette mention », explique-t-il.
Le jeune homme visait les meilleures classes préparatoires aux grandes écoles de sa région : Fermat à Toulouse ou encore Camille Jullian à Bordeaux. Il rêve également de l’Ecole Nationale Supérieure et ou de Polytechnique, et souhaiterait exercer le métier de chercheur. Il a pour cela postulé à quatre classes préparatoires, aucune de ses demandes n’a rencontré de réponse positive.
Le niveau de Fermat était trop élevé, mais celui des trois autres écoles était à la portée de Guillaume Thomas. Il était scolarisé jusqu’à présent au lycée montalbanais Pierre-Marie Théas, son ancien directeur Michel Grac lui est donc venu en aide en l’adressant au directeur du lycée Salièges de Balma afin d’y intégrer la classe préparatoire de physique, chimie et sciences de l’ingénieur. L’établissement était ravi d’accueillir le jeune bachelier, mais le tarif annuel de l‘internat l’empêche pour l’heure d’envisager cette option.
Les frais d’inscription s’élèvent à 4 600 euros. « Ma famille et moi n’avons pas les moyens de les assumer. Mon projet aurait été tout à fait réalisable avec la bourse dite d’aide au mérite que les bacheliers titulaires d’une mention très bien recevaient habituellement. Je viens d’être informé qu’elle n’était plus distribuée alors que c’est dans cet espoir que je m’étais battu pour la mention ». Par ailleurs, l’établissement qui était disposé à accueillir Guillaume Thomas n’était pas éligible pour les aides du Réseau des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) de Toulouse.
Une dernière solution vient de l’aide financière de l’association des parents d’élèves de son lycée. Le jeune bachelier attend donc la rentrée avec angoisse, sans être fixé sur son sort pour la prochaine année scolaire.