C’est aujourd’hui que s’est déroulé l’appel à l’acquittement du docteur Nicolas Bonnemaison. La pratique de l’euthanasie qu’il a fait sur ses patients était la cause de sa poursuite judiciaire.
Le praticien Bonnemaison a été poursuivi en justice pour avoir, de son plein gré, mis fin à la vie de ses patients. 7 de ses convalescents étaient en phase terminale, une souffrance que le docteur Nicolas a voulu mettre fin en même temps que la vie de ces malades. D’après les propos du disciple d’Hippocrate, il aurait agi comme tel par « compassion » envers ces cancéreux qui souffraient énormément.
Après plusieurs études sur les éléments qui entourent cette affaire, la procureure générale, Blandine Forment a demandé le relèvement d’appel de la décision de la cour d’Assise. Encore insatisfaite face à la complexité de l’affaire, elle demande une prolongation. Cette requête jugée nécessaire par maître Forment après la cour d’appel a été mentionnée lors d’un communiqué de presse.
Au cours du procès, le parquet avait réclamé 5 ans d’emprisonnement pour le coupable avec sursis possible. Une décision martiale qui ne peut s’empêcher de reconnaître le fait que le docteur Nicolas Bonnemaison n’est pas un assassin. Le débat qui est d’ailleurs au coeur de la justice est « Le docteur Bonnemaison aurait-il agi sur une impulsion criminelle ou bien réellement guidé par les pratiques médicinales ? » Son avocat Bénoît Ducos-Ader a fondé sa plaidoirie sur cette question importante.