Une jeune fille a été entendue par les gendarmes et les policiers mardi après s’être dénoncée en tant qu’auteur du tweet ayant révélé les sujets de philo au bac lundi matin.
Alors que le ministre de l’Education craignait hier l’implication d’un surveillant ou d’un candidat dans la divulgation des sujets philo lundi matin, peu de temps après le début des épreuves, une jeune fille s’est rendue dans la même journée dans un commissariat de police pour se dénoncer. Repérée par le service anti-cybercriminalité de la gendarmerie suite aux dénonciations des utilisateurs de Twitter, cette dernière affirme être l’auteur de cette fuite.
" La jeune fille a été entendue dans le cadre du dossier et son audition a été portée à la connaissance des gendarmes en charge de l’enquête ", révèle une source policière sur Figaro. Celle-ci de préciser encore : " Après avoir été auditionnée par les policiers, elle a été entendue par les gendarmes de Rosny-sous-Bois ".
A ce stade de l’enquête, la culpabilité de la jeune fille n’a pas encore été confirmée par les gendarmes. D’ailleurs, elle a été laissée libre après son audition, précise la même source. Les investigations, quant à elles, se poursuivent.
Lundi matin, des sujets de philo ont été divulgués via Twitter, à l’heure où des candidats retardataires étaient encore probablement en chemin pour rejoindre leur centre d’examen. Aussitôt, le ministère de l’Education a saisi le service en charge de la lutte contre la cybercriminalité au niveau de la gendarmerie afin qu’une enquête soit initiée.