Durant son discours, Benoît Hamon, ministre de l’éduction Nationale lance une mise en garde pour les maires réticents à l’usage de la réforme sur les rythmes scolaires. « Des sanctions tomberont pour ceux qui ne suivront pas » déclare-t-il.
Alors qu’il était censé donner une conférence de presse sur le programme scolaire à suivre pour toutes les communes, le ministre de l’éducation nationale a pris le temps de déclarer sur France Info, « Un maire qui refuse d’ouvrir les classes le mercredi est aussi déraisonnable qu’un élu qui refuserait que les votes se passent dans les salles de classe un jour de dimanche. »
Selon lui, les élus communaux ne devraient pas mêler cette réforme scolaire entamée aux questions d’ordres politiques. De plus, rajoute-t-il, des condamnations seront appliquées pour les maires qui camperaient sur leurs positions de rejets en raison de l’illégalité de ce genre d’actes.
Benoît Hamon invite également les parents d’élèves à réfléchir sur l’usage des 50 euros versés comme subvention communale pour les activités périscolaires. Dans un passage ironique, il cite le cas du maire de Valence qui a décidé de ne rien organiser. Ce qui a privé les enfants d’assister au renouvellement des costumes de la police municipale de Valence.
Une lettre a été rédigée pour les parents d’élève et sera envoyée le 15 juin. Un site web ouvrira ses portes le 23 Juin en vue d’expliquer les prochaines horaires d’école. Toujours selon M. Hamon, des retombées positives sur la pédagogie enfantine est escomptée. « Travailler le matin ouvre plus l’esprit et favorise la concentration des élèves » dit-il. « Le système scolaire s’adapte aux besoins des enfants et non à ceux des adultes » souligne-t-il au cours de son interview sur France Info.