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Ces retards qui durent plusieurs semaines ont pénalisé certains concessionnaires. En effet, ils retardent les ventes de véhicules entre particuliers, ou entre professionnels et particuliers.
Six mois après la fermeture des guichets carte grise en préfecture, entre 400 000 et 450 000 demandes sont en attente sur Internet, plus précisément sur le site de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS). Plus encore, de nouvelles demandes supplémentaires s’accumulent. Après ce changement d’adresse, la revente ou l’achat d’un nouveau véhicule ont viré au cauchemar. Selon une source proche du dossier cité par Le Parisien, cette situation s’explique par le fait que les services du ministère sont totalement débordés. De plus, ils manquent de moyens et de personnels pour faire face à l’afflux de demandes.
La catastrophe affecte aussi bien les professionnels du secteur que les particuliers. Or, la situation peut durer plusieurs mois, car il n’y a pas encore de solution concrète pour résoudre ce problème de carte grise. Le Conseil national des professions de l’automobile (CNPA) regroupant de nombreuses entreprises de la distribution et des services liés à l’automobile est également sorti du silence. "Nous avons fait remonter les données auprès des neuf Centres d’expertise et de ressource des titres, ou CERT (NDLR : des plateformes informatiques rattachées aux préfectures), que nous avons recoupés avec les informations envoyées par les professionnels de notre réseau, ainsi que par nos bureaux en région", a-t-il expliqué dans les colonnes du quotidien.
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Autre conséquence de ces retards, ils repoussent des ventes de véhicules entre particuliers, ou entre professionnels et particuliers. A cause du dysfonctionnement du site dédié, certains concessionnaires ne peuvent plus proposer à leurs clients une immatriculation provisoire en WW. Ainsi, des milliers de voitures restent immobilisées. Interrogé par Le Parisien - Aujourd’hui en France, le ministère de l’Intérieur a refusé de fournir des explicitions.
