Dans une interview accordée au Times, la compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler évoque son futur rôle de Première dame de France. Elle se dit prête à "représenter l’image de la France" et "faire les sourires nécessaires", mais sans être "une potiche".
Dans une interview accordée au quotidien britannique
Times publiée ce mercredi 9 mai,
Valérie Trierweiler déclare : "
Je veux représenter l’image de la France, faire les sourires nécessaires, être bien habillée, mais (mon rôle) ne devrait pas s’arrêter à cela".
Cette journaliste politique de 47 ans n’entend pas faire de la figuration une fois Première dame de France. Elle a déjà fait part de son intention de continuer à exercer son métier, malgré l’ascension politique de son compagnon.
Pour autant, celle que les médias décrivent comme une femme moderne, libre et indépendante ne se voit pas en First Lady à l’américaine. "Quand vous dites que je suis l’équivalent de Michelle Obama, je n’en crois pas mes yeux ni mes oreilles", s’étonne-t-elle dans cet entretien réalisé mardi puis traduit en anglais.
Selon Times, Valérie Trierweiler est plutôt inspirée par les premières dames comme Danielle Mitterrand et Hillary Clinton et non par Carla Bruni-Sarkozy ou Bernadette Chirac.
Connue et reconnue pour son élégance, la nouvelle Première dame française affirme aussi qu’elle aime s’habiller avec "des marques de prêt-à-porter de qualité", mais elle avoue qu’elle n’a "jamais porté de robes de grands couturiers".
S’exprimant à propos de son compagnon, elle dépeint le portrait d’"un homme agréable et facile à vivre" mais aussi "un fin politique". "J’ai découvert que ce que l’on pouvait prendre chez lui pour des faiblesses étaient en réalité ses grandes forces", affirme-t-elle.
"Cela désarme l’adversaire quand vous tendez la main à quelqu’un qui tient un poignard", explique Valérie Trierweiler, qui partage la vie de François Hollande depuis 2005. En parlant de la politique, elle évoque des "courtisans" qui se pressent aux côtés du nouveau président français depuis son élection. "Je le remarque d’autant plus que j’étais avec François Hollande à l’époque où il n’y avait que cinq personnes autour de lui", déclare-t-elle.