Nicolas Sarkozy affirme que s’il est reconduit à son poste présidentiel, il prévoit déjà 115 milliards d’euros d’efforts dont 75 sur les dépenses et 40 sur les recettes, afin de parvenir à 0 % de déficit en 2016. Le président candidat compte dévoiler la totalité de son programme cette semaine.
Les reformes fiscales seront au menu du prochain quinquennat de Nicolas Sarkozy s’il décroche un second mandat. Dans un entretien accordé à L’Est Républicain, Vosges Matin et Le Républicain Lorrain, le président sortant affirme qu’il a déjà fait voter 32 milliards de recettes fiscales durant son premier mandat et qu’il prévoit 8 autres supplémentaires. Pour cela, il propose notamment « l’impôt forfaitaire sur les grandes sociétés et la taxe pour les exilés fiscaux ». Mais en totalité, 115 milliards d’efforts seront demandés aux Français d’ici à 2016.
Avec ce chiffrage, le candidat UMP tacle à nouveau son rival socialiste en affirmant que ce dernier « en a proposé une seule : une taxation à 75 % dont il a dit dès le lendemain qu’elle ne rapporterait pas un centime. Puis Laurent Fabius a précisé le surlendemain qu’elle ne s’appliquerait pas puisqu’ils feraient un bouclier fiscal ».
Selon lui, François Hollande est un candidat « sans idée », avec comme principal défaut « sa difficulté à prendre des décisions ». Par contre, Jean-Luc Mélenchon, lui, est « un homme de qualité » et « a au moins un mérite : il défend des idées », affirme toujours Nicolas Sarkozy.
Cette semaine, il devrait dévoiler son programme présidentiel et il soutient déjà que ce nouveau chiffrage de 115 milliards sera maintenu.