Comme il l’avait annoncé, le président-candidat va présenter ce jeudi 5 avril son programme détaillé et chiffré, qui reprend point par point les propositions qu’il a égrené depuis le début de la campagne présidentielle. De retour dans l’Hexagon après sa visite éclair à La Réunion, Nicolas Sarkozy a donc convié la presse nationale cet après-midi à 15 heures, heure de Paris.
Au lendemain de sa visite à La Réunion, Nicolas Sarkozy s’apprête à dévoiler son projet présidentiel qu’il définit comme « global et cohérent », dans lequel il détaille et chiffre l’ensemble de ses propositions annoncées depuis son entrée en campagne. « Je présenterai un plan global et cohérent à mon retour de La Réunion jeudi prochain », a annoncé le président-candidat mardi sur Canal +.
Son plan pour la France, sous la forme d’un document écrit d’une quinzaine de pages, sera rendu public ce jeudi après-midi au cours d’une conférence de presse. Il s’agirait d’une compilation d’« environ 70 propositions », mais le candidat UMP ne manquera pas de présenter de nouvelles propositions annoncées comme « inédites ».
A 17 jours du premier tour, le président sortant promet d’autres « initiatives », des « surprises », jusque-là tenues secrètes, selon son entourage qui évoque dans Le Nouvel Observateur notamment « une probable réforme du permis de conduire ».
« J’ai voulu apporter tout au long de la campagne des idées nouvelles. J’ai parlé du référendum, j’ai parlé de la réforme de Schengen, j’ai parlé de la TVA anti-délocalisation, j’ai parlé de la baisse des charges pour rapprocher le salaire net du salaire brut, j’ai parlé des frontières, j’ai parlé de la taxation des exilés fiscaux », a rappelé mardi sur Canal+ le président-candidat, qui a donné les contours de son programme présidentiel, tant attendu.
Depuis le lancement officiel de la campagne, Nicolas Sarkozy a multiplié les promesses, notamment un
effort de 115 milliards d’euros, dont 75 milliards sur les dépenses (en moins) et 40 milliards sur les recettes (en plus), l’objectif étant de permettre le retour à l’équilibre budgétaire en 2016.