Benoît Hamon, fraîchement promu ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a fait savoir qu’il continuera à batailler dur pour faire passer la réforme des rythmes scolaires.
Lors de sa première conférence de presse, ce mercredi 3 avril, Benoît Hamon a affirmé qu’il n’a aucune intention de remettre en cause la
réforme des rythmes scolaires, un chantier pour lequel
a bataillé ferme son illustre prédécesseur
Vincent Peillon.
Le tout nouveau ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a clairement expliqué qu’il va placer son action sous le signe de la continuité. L’ancien ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire se montre inflexible alors que la droite exige l’enterrement pur et simple de cette réforme controversée, tandis que certains syndicats demandent tout simplement son abrogation.
Bien qu’il n’envisage pas de rouvrir ce brûlant dossier, Benoît Hamon promet toutefois "un meilleur accompagnement de la réforme" sur le terrain, selon Europe 1. Celui que la presse nationale présente comme le n°4 du gouvernement Valls assure également qu’il est prêt à aller à la rencontre des acteurs de l’éducation, voire même à "cogner à la porte de la salle des profs".
De quoi réjouir le principal syndicat du primaire, le Snuipp-FSU, qui reprochait à Vincent Peillon d’avoir piloté à distance cette réforme contestée, au moment où un travail de terrain était indispensable pour apaiser le mécontentement dans les écoles et les communes.
Outre la réforme des rythmes scolaires, un autre chantier d’envergure attend Benoît Hamon, à savoir la création de 60 000 de postes, une promesse de campagne de François Hollande, mais dont la mise en œuvre s’annonce difficile à l’heure où le gouvernement doit atteindre son objectif de 50 milliards d’euros d’économies afin de réduire les déficits.