Ce lundi 9 avril marque le lancement de la campagne officielle de la présidentielle 2012. Donc égalité totale du temps de parole, des affiches ou encore des spots de campagne. De nouvelles règles strictes d’équité des dix candidats entrent en jeu à partir de ce lundi.
Les dix candidats dans la course à l’Elysée n’ont plus que 13 jours pour convaincre les Français. Ce lundi 9 avril, c’est le début de la campagne officielle. A partir d’aujourd’hui, de nouvelles règles vont désormais jalonner le reste de la campagne jusqu’au premier tour prévu le 22 avril prochain.
Depuis ce matin, les panneaux d’affichage se recouvrent peu à peu d’affiches des candidats. Chaque candidat a droit à deux emplacements : un pour le programme et l’autre pour les réunions électorales. Les affiches ne doivent pas dépasser la taille de 59,4 cm sur 84,1 cm. Ces affiches ne peuvent être imprimées sur fond blanc réservé à l’administration, et la même affiche de candidats ne peut contenir les trois couleurs : bleu, blanc et rouge.
A partir de ce lundi 9 avril, la télévision et la radio diffusent les spots de campagne des dix candidats. Ces spots doivent respecter des règles strictes imposées par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA). Chaque candidat a droit à exactement 43 minutes entre ce lundi et le vendredi 20 avril. Ces 43 minutes correspondent à dix spots de petit format (1 minute 30 secondes) ou alors à huit spots de grand format (3 minutes 30 secondes).
Ensuite, à partir de la veille du premier tour à minuit, le samedi 21 avril, "plus aucun document électoral ne peut être distribué", précise France Info. L’équipe de campagne des candidats ne peut pas non plus passer des appels téléphoniques "en masse pour diffuser un élément nouveau de polémique électorale".
Le jour du premier tour de ce scrutin, le dimanche 22 avril, aucun résultat partiel ou définitif, ne peut-être annoncé avant 20h00 précis (heure de métropole), donc 22h00 heure de La Réunion. Un horaire qui correspond à la fermeture du dernier bureau de vote en France métropolitaine. En ce qui concerne les sondages sur les intentions de vote, aucun ne peut être diffusé la veille et le jour de scrutin. Toute diffusion est passible d’une amende de 75 000 euros.