Candidat à sa succession à la présidentielle, Nicolas Sarkozy a annoncé hier soir sur France 2 qu’il souhaite diviser par deux le nombre d’immigrés accueillis chaque année en France.
Hier soir, Nicolas Sarkozy a également promis un « impôt sur les bénéfices minimum » des groupes du CAC 40.
Hier soir sur France 2, le président-candidat Nicolas Sarkozy s’est engagé à réduire de près de la moitié le nombre d’immigrés accueillis en France s’il est réélu. Le chef de l’Etat juge qu’il y a trop d’étrangers pour que le système fonctionne. « Notre système d’intégration fonctionne de plus en plus mal, car nous avons trop d’étrangers sur notre territoire et que nous n’arrivons plus à leur trouver un logement, un emploi, une école ».
Le candidat UMP à l’élection présidentielle explique : « pour relancer dans de bonnes conditions l’intégration (dans un prochain mandat), il faut diviser par deux le nombre de gens que nous accueillons, c’est-à-dire passer de 180 000 (à) autour de 100 000 ».
A ce sujet, Nicolas Sarkozy souhaite également "revoir les conditions imposées aux immigrés pour obtenir des revenus de survie versés par L’État". Les minima sociaux versés aux immigrés ont donc été clairement pointés par le président.
En clair : seuls les immigrés qui auront résidé 10 ans en France et qui y auront travaillé cinq ans pourront bénéficier du revenu de solidarité et du minimum vieillesse alors qu’aujourd’hui, les étrangers résidant régulièrement en France ont les mêmes droits sociaux que les Français précise Le Parisien.
« Je veux que la France reste un pays ouvert parce que c’est la tradition de la France [...] mais je ne veux pas d’une immigration qui serait fondée sur la seule appétence pour des revenus de minima sociaux » parce qu’en France « il y a un système de protection sociale plus favorable que chez nos voisins ».
Avant de poursuivre : "S’agissant de la couverture médicale universelle (CMU) et de l’aide médicale d’Etat (AME) accordées aux sans-papiers, la tradition de la France c’est de soigner quelle que soit la nationalité".
Les thèmes de l’immigration et de la sécurité sont donc en plein coeur de la campagne, tout comme en 2007.