Nicolas Sarkozy a abordé différents points tels que les exilés fiscaux et l’espace Shengen dans l’émission "Paroles de candidats" hier soir sur TF1. Retour sur les principaux thèmes de l’intervention du président-candidat.
Nicolas Sarkozy a abordé le sujet de l’évasion fiscale. "Je souhaite que la fiscalité et la nationalité soit liées." Une annonce qui se rapproche de la proposition du candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon qui prévient les exilés fiscaux qu’ils devraient "(payer) à la France la différence d’impôts qu’(ils comptaient) économiser."
Cependant, la mesure reste pour l’instant incompatible avec les règles actuelles de l’Union Européenne ; l’accord des 27 pays-membres devrait valider une telle réforme.
En terme de politique intérieure, Nicolas Sarkozy a eu un échange musclé avec Thibault Baka de Villiers-le-Bel (nord-est de Paris) à propos des banlieues. Pour le jeune de banlieue, le président n’a "jamais valorisé la banlieue". Le président se défend : "On a investi dans les banlieues comme on l’a jamais fait." "Arrêtez de critiquer systématiquement un pays qui est l’un des pays les plus généreux au monde" s’agace-t-il encore.
Nicolas Sarkozy s’est aussi prononcé sur les parrainages. Il a estimé que ce serait "un problème" que Marine Le Pen, candidate du Front national n’ait pas toutes ses signatures et "souhaite" qu’elle les obtienne.
Il a aussi réaffirmé sa volonté de modifier l’espace Shengen en défendant le "Buy European Act" et "déteste le protectionnisme". Se positionnant en "européen convaincu", il veut empêcher l’Europe de se transformer en "passoire".