En déplacement en Eure-et-Loir ce jour, Nicolas Sarkozy s’en est pris directement aux grévistes qui, selon lui, prennent en otage le reste de la population. Par ailleurs, le Président de la République n’a pas manqué de pointer du doigt les casseurs contre qui il promet la sévérité.
Nicolas Sarkozy a profité de son déplacement en Eure-et-Loir pour exposer son point de vue sur l’actualité politique et sociale qui secoue le pays actuellement. Ainsi, avant de se rendre à une table ronde sur la ruralité avec les élus locaux, le Président a visité l’usine Roller Grill, spécialisée dans la de fabrication d’équipement professionnel de cuisine. Devant les employés de l’usine, il a accusé les grévistes de prendre la France en otage. "On n’a pas le droit de prendre en otage des gens qui n’y sont pour rien dans leur vie quotidienne. En prenant en otage l’économie, les entreprises et la vie quotidienne des Français, on va détruire des emplois. L’entreprise qui n’aura plus de fioul, qui n’aura plus de bitume alors qu’elle travaille dans les travaux publics, qui ne pourra plus avoir ses livraisons, elle va fermer. Et c’est encore une fois les petits qui vont trinquer pour les autres !" a fait remarquer le Président.
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy s’est également exprimé sur les incidents qui se sont déroulés hier à Lyon en marge des manifestations contre la réforme des retraites. "J’ai vu les images de Lyon hier, c’est scandaleux. C’est pas les casseurs qui auront le dernier mot dans une démocratie, dans une République. Ils seront arrêtés, retrouvés et punis, à Lyon comme ailleurs, sans aucune faiblesse" a assuré le Président.