Dans un message adressé aujourd’hui au nouveau président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel a affirmé que la France et l’Allemagne doivent prendre "les décisions nécessaires" pour garantir l’avenir de l’Europe.
Après la passation des pouvoirs prévue le 15 mai, le nouveau président français François Hollande devrait effectuer sa première visite officielle en Allemagne. L’avenir de l’Europe sera au cœur de cette rencontre bilatérale, au cours de laquelle la chancelière Angela Merkel tentera de convaincre son nouvel interlocuteur français à prendre "les décisions nécessaires".
"Il nous appartient de prendre les décisions nécessaires pour l’Union européenne et la zone euro, afin de préparer nos sociétés à l’avenir et assurer ou renforcer leur prospérité", écrit Angela Merkel dans un message de félicitations envoyé ce mardi 8 mai au nouveau président français François Hollande.
La dirigeante allemande, qui a soutenu jusqu’au bout le président sortant Nicolas Sarkozy, a assuré que le nouvel homme fort de la France sera accueilli "à bras ouverts" lors de sa première visite en Allemagne. "Nous travaillerons bien et de façon intensive ensemble", déclare Mme Merkel lors d’une conférence de presse organisée lundi à Berlin. "La coopération franco-allemande est essentielle pour l’Europe et nous voulons tous que l’Europe réussisse", insiste-t-elle.
Berlin exclut toutefois toute renégociation du traité budgétaire européen, réclamée par le nouveau chef de l’Etat français. "Le pacte budgétaire n’est pas négociable", répète encore Angela Merkel. "Il n’est pas possible de tout renégocier après chaque élection car sinon l’Europe ne fonctionne plus. Si la France renégocie, la Grèce pourrait demander à renégocier aussi", poursuit-elle.